La pollution numérique des entreprises est une réalité que l’on ne doit pas ignorer. Elle résulte de multiples facteurs, pour ne citer que la fabrication coûteuse en matériaux et énergie des équipements informatiques, l’émission de gaz à effet de serre liée au fonctionnement des serveurs hébergés ou encore la production de déchets informatiques non recyclés. Selon les statistiques, 4 % des émissions de GES sont directement attribuées au numérique mondial. C’est deux fois plus que le transport aérien !

Mais la question qui se pose est : comment sont produites ces émissions de gaz à effet de serre ? Elles sont dues en grande partie aux émissions de carbone produites par les datacenters. Dans l’Hexagone, 10 % de l’électricité sont consommées par ces géants du stockage de données. Il faut également savoir qu’ils sont alimentés par des énergies fossiles, ce qui intensifie la quantité de gaz à effet de serre émise.

Il faut également savoir que des matériaux composant les appareils connectés favorisent aussi la pollution numérique. Leur extraction nécessite, en effet, le déploiement d’une énergie importante, mais entraine aussi l’épuisement des ressources, sans parler de l’impact social avec l’implication des enfants ouvriers. Le transport des minerais jusqu’aux usines engendre également des émissions de gaz à effet de serre. Enfin, la durée de vie des appareils connectés est assez brève puisque les consommateurs changent fréquemment de smartphone ou de tablette pour obtenir la dernière version. Les chiffres confirment les faits puisque 60 millions de tonnes d’appareils numériques par an sont jetés alors que 5 % seulement de leurs composants sont réutilisés.

De par leurs activités fortement dépendantes du numérique, les entreprises figurent en tête des plus gros pollueurs. Si nombre d’entre elles disposent déjà d’une stratégie RSE (Responsabilité sociale des entreprises) ou initient une démarche Numérique responsable, force est cependant de reconnaitre que le processus reste mal maitrisé.

Par ailleurs, les entreprises peinent à mesurer l’impact écologique de leur numérique, pourtant essentiel à une politique RSE efficace et pérenne. Verdikt se propose d’accompagner les entreprises dans cette tâche en mettant à leur disposition une plateforme d’évaluation intelligente de l’empreinte carbone du numérique.

• Collecter, mesurer, restituer

Mesurer l’impact écologique du numérique constitue la première étape pour mettre en place une démarche Numérique responsable. Notre plateforme permet de collecter les données des entreprises et de les enrichir par de données publiques afin de mesurer un index et un bilan de maturité sur les 3 piliers de la RSE. Le tout est, ensuite, restitué dans un tableau de bord synthétique avec des chiffres et des graphiques clés.

Verdikt apporte une réelle plus-value opérationnelle pour piloter la performance écologique du numérique de votre entreprise. Grâce à l’utilisation de formulaires centralisés, vous collectez et consolidez vos données automatiquement, réduisant ainsi les risques d’erreurs et le temps passé pour cette phase du projet. À partir des données centralisées, vous allez pouvoir identifier vos leviers de performance et élaborer les plans d’action à mettre en œuvre. À ce propos, Verdikt vous donne la possibilité de partager à l’ensemble de vos collaborateurs les actions écologiques faciles à mettre en œuvre pour réduire votre empreinte carbone.

Adapter la résolution de votre écran, bloquer la lecture automatique des vidéos sur les réseaux sociaux, éteindre les équipements informatiques après chaque journée de travail… de petits gestes du quotidien, mis bout en bout, contribuent à réduire significativement la pollution numérique. Verdikt offre également aux utilisateurs, la possibilité de se comparer à d’autres entreprises préalablement évaluées pour les classer par secteur d’activité et de générer un rapport de maturité détaillé à destination du management.

Cette dernière fonction valorise le rapport extra financier RSE et permettra de vulgariser les bonnes pratiques pour créer une culture de sobriété numérique dans l’entreprise.