Mesurer émissions CO2 du numerique des entreprises

Les intérêts de mesurer les émissions CO2 du numérique des entreprises ?

Les activités numériques génèrent une pollution invisible, mais dont les impacts sont réels. Cette pollution virtuelle est entre autres due à la fabrication d’appareils et terminaux connectés, à l’utilisation d’internet, à la digitalisation des process métiers, etc. La plateforme Verdikt vous fait découvrir comment mesurer les émissions de CO2 du numérique des entreprises.

Le numérique, un gros émetteur de gaz à effet de serre

 

Les outils numériques ont aujourd’hui investi une grande partie des activités de l’entreprise. Que ce soit pour promouvoir une ligne de produits, former les collaborateurs ou simplement envoyer un mail, ces solutions innovantes sont incontournables.

 

Mais si les équipements et technologies numériques ont révolutionné les pratiques, ce sont aussi de grands émetteurs de gaz à effet de serre. Pour s’en rendre compte, il suffit de constater que l’envoi de 20 e-mails par jour pendant 1 an équivaut à 1 000 km de parcours en voiture.

 

Les experts sont d’ailleurs formels : Internet émet 1,5 fois plus de gaz à effet de serre que le trafic aérien et la pollution numérique représentent 4 % des émissions de gaz à effet de serre. A quoi est due cette pollution numérique ?

 

On citera plusieurs facteurs :

  • la fabrication des appareils et terminaux numériques qui nécessite l’extraction d’une grande variété de minerais ;
  • le cout énergétique du fonctionnement des serveurs hébergés ;
  • la production de déchets…

 

Il est important d’ouvrir les yeux sur les conséquences de l’utilisation du numérique et de mettre en place une démarche d’amélioration continue visant à réduire l’empreinte carbone des entreprises. La plateforme logicielle Verdikt a été conçue pour accompagner les professionnels à faire émerger demain un numérique responsable, en permettant en amont de mesurer les émissions CO2 du numérique.

Effet de serre : quelles sont les conséquences sur l’environnement ?

 

L’effet de serre, qu’il soit lié aux activités numériques ou humaines, est déjà l’origine de l’élévation de la température de 1°C par rapport à l’ère industrielle et donc d’un bouleversement climatique important. Cette incidence engendrera la fonte progressive des glaciers et glaces de mer, ce qui provoquera une élévation du niveau de la mer et une augmentation des inondations littorales. La hausse des températures va également accroître la fréquence et le niveau des vagues de chaleur et donc d’une hausse considérable des risques d’incendie des forêts. Il faut également savoir que les espèces végétales et animales auront du mal à s’adapter à ce changement profond et seront plus sensibles aux maladies.

 

Du côté des humains, une hausse des températures va augmenter le nombre de décès dû à l’insolation et à la déshydratation, sans parler de l’aggravation des problèmes respiratoires et cardiovasculaires. Les aléas climatiques (canicule, forte précipitation, sècheresse, etc.) ne resteront pas non plus sans conséquence sur la santé mentale.

Une solution de pilotage du numérique responsable

 

Déployer une démarche Numérique responsable implique en amont d’évaluer l’impact écologique du numérique dans son organisation et de mesurer les émissions CO2 du numérique. Les entreprises privées et entités publiques se trouvent en première ligne et doivent renforcer leur stratégie RSE pour parvenir à réduire la pollution numérique.

 

La plateforme Verdikt donne aux organisations les moyens d’évaluer l’impact écologique du numérique et plus généralement de piloter les actions écologiques à leur échelle. Il s’agit d’une offre d’évaluation structurée, qui permet de collecter les données des entreprises, les enrichir par des données publiques afin de mesurer un index et un bilan de maturité sur les 3 piliers de la RSE. Verdikt identifie vos leviers de performance extra-financière et facilite les audits et auto-évaluations.

 

Plus concrètement, notre outil quantifie et qualifie les multiples sources d’empreinte écologique du numérique pour ensuite consolider les données et mettre en lumière les points maîtrisés, les axes de progrès à considérer. Il permet également de se comparer à d’autres entreprises préalablement évaluées pour les classer par secteur d’activité, mais aussi de générer un rapport de maturité détaillé facilement compréhensible.

 

En fin, il contribue à vulgariser les bonnes pratiques pour créer une culture de sobriété numérique dans l’entreprise.