Reduire impact environnementale du numerique
Réduire l’impact environnemental du numérique est une urgence
Si l’on a cru un moment que le numérique allait nous aider à réduire notre empreinte écologique, notamment en réduisant l’utilisation du papier ou encore les émissions de CO2 dues au transport du courrier, des études ont rapidement montré les coûts environnementaux cachés de la généralisation de l’utilisation du numérique. Ainsi, une étude de l’ADEME a conclu que la pollution numérique constituait 2,5% des émissions totales de C02 en France. C’est-à-dire la même quantité de CO2 émise par le trafic aérien au-dessus du territoire métropolitain ou la circulation de 13 millions de voitures. Or, l’utilisation du numérique ne représente que 20% de l’impact environnemental total du numérique. C’est la fabrication du matériel qui a le plus d’impact sur les 80% restant. Ainsi, il a été calculé que pour la fabrication d’un seul smartphone, il fallait extraire 82 kg de matières premières.
À cela s’ajoute la fabrication des équipements réseaux et la consommation électrique ainsi que la fabrication des Data centers et l’énorme consommation électrique pour leur fonctionnement 24/24h et leur refroidissement. Il apparaît donc maintenant qu’il est urgent de réduire l’impact environnemental du numérique et que cela passe par une autre utilisation du numérique en entreprise.
La feuille de route du gouvernement pour réduire l’impact environnemental du numérique
Le gouvernement français a bien pris conscience de l’enjeu et, fin 2020, il a dévoilé sa feuille de route pour réduire l’impact environnemental du numérique.
Les grandes lignes directrices en sont :
- La valorisation de la chaleur émise par les Datacenters qui peut être récupérée pour chauffer des logements, des bureaux ou encore des piscines ou des serres
- L’accompagnement des PME et TPE à une conversion au numérique durable
- Une enveloppe de 300 millions d’euros pour les start-ups du Green Tech qui proposent des solutions pour réduire l’impact environnemental du numérique
- L’incitation au réemploi et à la réparation avec une baisse de la TVA sur les téléphones reconditionnés et la mise en place, en janvier 2021, d’un indice de réparabilité pour les ordinateurs et les smartphones
- Des préconisations pour la réduction du poids des sites Internet avec réduction, voire suppression des vidéos en lecture automatique et pour la gestion raisonnée de la qualité des images
Ce ne sont évidemment que des lignes directrices qui ne donnent que peu de solutions concrètes pour réduire l’impact environnemental du numérique de son entreprise. Seule une analyse préalable de l’empreinte carbone de l’entreprise pourra permettre de faire ressortir les leviers possibles de réduction d’impact et, de là, pouvoir identifier les moyens d’action les plus pertinents.
Les moyens d’action les plus efficaces pour réduire l’impact environnemental du numérique avec Verdikt
Afin de rendre la conversion à un numérique durable accessible à toutes les entreprises, Verdikt, une start-up du Green Tech, a mis au point une plateforme logicielle nouvelle génération. Avec un accompagnement de A à Z, Verdikt dresse un portrait de l’entreprise à partir des données collectées et de leur comparaison avec les indices relatifs à l’impact du numérique les plus pertinents.
Sur la base de ce portrait, la plateforme va pouvoir dégager les leviers d’action propres à l’activité et au fonctionnement de la société analysée pour proposer des solutions adaptées qui permettront de réduire efficacement l’impact environnemental du numérique.
Qui sommes-nous ?
Christine Heckmann, avant de co-fonder Verdikt, a été Directrice des systèmes d’information dans de grandes entreprises internationales avec pour mission d’effectuer leur transformation digitale. Quant à Hélène Levrault, seconde co-fondatrice, elle a également accompagné la transformation digitale de grandes entreprises, mais aussi œuvré pour le développement de la collaboration entre les grands groupes et les start-ups.
Toutes deux conscientes que la transition écologique des entreprises pour réduire l’impact environnemental du numérique est un enjeu de société équivalent à ce qu’a été la transformation digitale, elles ont décidé de se lancer dans l’aventure de la Green Tech pour créer Verdikt. Avec la solution logicielle de pilotage d’un numérique durable en entreprise Verdikt a été le lauréat de l’appel à projets « Concours d’innovation i-No » du Programme d’Investissements d’Avenir qui récompense des projets d’innovation à potentiel pour l’économie française.
La start-up est également incubée dans le Founder Program-Batch 9.