Numérique et RSE* : un rapprochement annoncé !
La performance sociétale des entreprises se hisse doucement mais sûrement au niveau de leur performance financière et il y a fort à parier que l’impact du numérique sera partie prenante !
Le numérique, aujourd’hui grand absent de la RSE
La RSE n’est pas juste un acronyme à la mode mais surtout la contribution des entreprises au développement durable.
Depuis la loi Pacte de 2019, toutes les entreprises doivent prendre en considération les enjeux environnementaux et sociétaux dans la gestion de leurs activités. Les entreprises cotées sont soumises à la publication d’informations sur leurs impacts environnementaux et sociaux dans un reporting extra-financier. En tant que fournisseur ou sous-traitant des grands groupes, les PME sont également de plus en plus encouragées à adopter cette démarche.
Pour structurer leur stratégie de responsabilité sociétale, les entreprises sont incitées à y intégrer les ODD (Objectifs de Développement Durable). Adoptés par l’ONU en 2015, ils représentent les 17 priorités (déclinées à travers 169 cibles) inscrites à l’agenda 2030. Si les grands acteurs économiques et financiers les ont rapidement inclus dans leur communication, ils mentionnent essentiellement leur contribution positive en omettant l’impact négatif de leurs activités sur les différents ODD.
Et le numérique dans tout cela ? Fin 2019, le Cigref qui rassemble les acteurs numériques des grandes entreprises et administrations françaises, évoquait le sujet en ces termes : « Nous qui manipulons, pilotons, vendons des technologies numériques nous avons une responsabilité ! »
En effet, la transversalité du numérique et la création de valeur qu’elle engendre a provoqué de nouveaux enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.
Pourtant, le numérique est un grand absent de la RSE malgré des chiffres alarmants : 4 % des émissions de GES en 2019 (2 fois plus que le transport aérien civil), un taux de croissance de 10% annuel et 8 % en 2025 si rien n’est fait, l’équivalent des émissions de voitures !
Les entreprises peinent à quantifier l’impact écologique de leur numérique
Lors du récent évènement du Medef sur le thème « Numérique ou écologie faut-il vraiment choisir ? », le 1er atelier de PlanetTech’Care du Syntec a mis en lumière 3 directrices RSE (Delphine Benard de Docapost, Caroline Bordet-Le Lann de CDiscount, et Magali Barbey d’ASI) et leurs expériences de mesure d’impact environnemental du numérique de leur entreprise.
Leurs témoignages étaient éloquents quant à la nécessité d’agir, la volonté d’embarquer leurs collaborateurs, la fierté des premiers succès ciblés d’optimisation environnementale mais aussi la lucidité sur des tentatives moins fructueuses. Important surtout, leur unanimité de vision dans l’approche transverse du numérique responsable : ne pas se limiter à la seule mesure des impacts environnementaux mais y inclure à minima un volet social indissociable.
En première ligne également : les DSI ! Conjuguer numérique et écologie est pour eux un enjeu majeur et y répondre soulève souvent des interrogations nombreuses : quel périmètre prendre en compte, quelles données collecter, quels indicateurs mesurer, quelle méthodologie suivre, comment progresser et piloter des plans d’action, comment font les autres, quelle solution pour m’aider ?
Aujourd’hui, l’écosystème capable d’accompagner les démarches de numérique responsable, regroupe 3 catégories d’acteurs : ceux centrés sur la sensibilisation de la société civile et la vulgarisation aux entreprises (associations, fondations, instituts de recherche), ceux spécialisés en conseil aux entreprises (cabinets de conseil généralistes IT, de cabinets de conseil spécialisés RSE ou en stratégie énergétique) et des éditeurs de logiciels proposant des solutions RSE sur des métiers ciblés et des solutions de niche sur le numérique.
La nécessité de faire un bilan chiffré de son impact
Contexte sanitaire aidant, les choses bougent ! Les jeunes générations d’abord, les citoyens ensuite mais aussi les organisations, associations patronales, syndicales (Medef, Syntec, Cigref, …) et même les politiques se saisissent récemment du dossier. Avec le projet de loi du Sénat d’octobre 2020,se profile en 2021 une réglementation imposant l’évaluation des impacts environnementaux du numérique pour l’ensemble des entreprises (PME, ETI et GE).
Au-delà de la conformité réglementaire qui s’annonce, les entreprises cherchent désormais à savoir où elles se situent. D’où la nécessité de pouvoir évaluer la performance écologique de leur numérique pour accélérer la prise de conscience des parties prenantes, favoriser l’adoption de bonnes pratiques et progressivement ancrer une culture de sobriété numérique. Et sans mesure, point de valorisation de leurs efforts d’amélioration et point de valorisation du numérique dans leur démarche RSE.
Verdikt, la solution de performance écologique du numérique des entreprises
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